The book on Bergson starts with an extraordinary 40 page second preface to the edition, written by Maritain 15 years after publication. This second preface is full of gems.
- “C’est pour un auteur une épreuve pénible et un exercice de mélancolie que de relire et de remettre au point le moins mal possible un livre dont un long intervalle de durée le sépare.” (p. 12)
- Charles Dubos’ point in Le Dialogue avec André Gide (Paris : Au sans Pareil, 1929), about ‘cette sorte d’insistance et d’euphorie qui menace…une intelligence trop heureuse d’avoir raison. »
- The Descartes idea about intelligence being like ‘tableau mental interpose entre le réel et l’esprit.” (p. 30)
- ‘Notre premier mouvement, quand nous voulons philosopher, est d’appliquer à la spéculation les procédé de connaissance qui nous sont naturels, c’est-à-dire qui sont créés par notre pratique et pour elle. » (p. 106)
- « Pour la philosophie bergsonienne tout le mal vient d’Aristote et de Platon, qui ont fondé la science de la réalité sur l’intelligence et sur les idées, et qui n’on pu, par site, que négliger le devenir et le mouvement, reconstitués à grand peine à l’aide du kaléidoscope et du cinématographe. » (p. 205)
- « …la connaissance vécue, - la connaissance par sympathie ou connaturalité, -- a été négligée par les docteurs scholastiques, qui en faisaient la sagesse par excellence, et a été découverte il y a quelque vint ans par les philosophes de l’intuition et les philosophes de l’action. » p. 271
He has an elegant way of saying that he is criticizing Bergson without withdrawing any good opinion of Bergson’s work: on p. 528, “La discussion critique que j’ai tenté d’en faire dans ce chapitre est un hommage à sa grandeur. Car les erreurs qu’on est en droit de lui reprocher n’ont pu elles-mêmes prendre forme que comme les extrêmes conséquences logiques de la projection, dans un champ de conceptualisation malheureusement tout empiriste (et nominaliste), d’intuitions et de vérités qui touchent aux racines des choses. »
In Art et scholastique, Maritain speaks of habitus (estabished ways of thinking) as virtue, because it triumphs over the original indeterminacy of the intellectual faclties. To which I say, “Well, at least at the start.” But then on p. 642 of this edition, here is the great quote on esthetics: “Si la beauté délecte l’intelligence, c’est qu’elle est essentiellement une certain excellence ou perfection dans la proportion des choses à l’intelligence. De là trois conditions que lui assignait saint Thomas : intégrité, parce que l’intelligence aime l’être, proportion, parce que l’intelligence aime l’ordre et aime l’unité, enfin et surtout éclat ou clarté, parce que l’intelligence aime la lumière et l’intelligibilité. »
All this is from Oeuvres completes v.1, Paris: Editions Saint-Paul, 1986.
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